Le lexique des marais salants

Adernes
Les adernes servent de réserve journalière permettant aux paludiers d’alimenter les derniers bassins appelés œillets, où s’effectue la récolte du sel et de la fleur de sel.
C’est le dernier bassin d’où l’eau ne sort pas et qui sert à la récolte. Le terme œillet est issu d’une mauvaise traduction du mot breton d’origine « lagat » qui veut dire petit bassin ou mare, mais signifie aussi œil.
Le cobier
Constitué de grands bassins assez grossiers, et destinés à atteindre une concentration suffisante pour se débarrasser de certaines algues (limu) et crustacés (bigots) qui sont les ennemis du paludier.
Les fards
Ce sont des bassins plus petits, et plus aptes à un entretien méticuleux qui permet d’assurer tout au long de ces chicanes la circulation régulière d’une fine pellicule d’eau (1 cm).
La vasière
Réserve d’eau assurant l’alimentation de la saline entre deux marées (15 jours). C’est la plus grande pièce de la saline, horizontale sur la plus grande partite de sa surface (le pelloué) et pourvue d’un creux de la long de sa périphérie (rai) pour assurer son nettoyage.
Les Œillets
Ladure
Petite plateforme ronde disposée au milieu du plus grand pont de l’œillet permettant le stockage journalier du sel et son premier égouttage.
Mulon
Tas de sel s’égouttant naturellement, dont le nom vient de mule, l’animal qui servait au transport.
Salorge
Remplace maintenant le terme traditionnel de « magasin » à sel : bâtiment en bois ou pierre qui sert au stockage du sel.
Galpont
Pont entourant le œillets pour leur éviter d’être débarrés par l’eau et de déborder dans les fards de décharge.
Bondre
Canal affluent d’un étier dans les marais salants, rempli d’eau de mer uniquement aux vives eaux
Chaussage
Réfection de la forme du fond et des ponts des œillets et remise à niveau effectuée tous les 20 à 30 ans.